Precolonial Black Africa by Chiekh Anta Diop (1988)

Review by Marina Davis/ Translation by Sandrine Jacquot

Ce livre discute des différents aspects de la vie en Afrique précoloniale qui sont séparés de l’histoire dominante, comme celle de l’Égypte. Néanmoins, l’auteur se concentre sur l’expérience de l’Afrique de l’ouest. Le livre est organisé en huit sections générales qui couvrent les sujets comme l’éducation ou l’organisation politique. Ces sections sont divisées par les autres sections plus courtes sur les sujets plus spécifiques. Même si l’organisation peut être déroutante, l’information est précieuse.

Le livre établit des parallèles avec d’autres cultures. Par exemple, le système de caste sénégalais est comparé au système de caste indien, bien que les conclusions basées sur le système sénégalais puissent être appliquées à tous de l’Afrique soudanaise détribalisée. Une grande partie du livre traite l’histoire médiévale européenne comme un comparateur de l’histoire africaine de la même période. Le livre couvre aussi les sujets politiques et sociaux, surtout les révolutions et les systèmes de classe. Révolution dans le contexte du livre se réfère à comment le système de caste a découragé les révolutions initiée par les castes inférieures, car le système les favorise d’une manière qui équilibre suffisamment la société pour qu’une révolution soit peu probable et la discussion des classes sociales des anciennes villes de l’ouest et les déséquilibres de pouvoir qui ont provoqué une révolution afin d’équilibrer les pouvoirs entre les citoyens.

Le livre est plein de vocabulaires techniques et d’analyse des œuvres antérieures relatives à ses points historiques. Diop se concentre sur trois empires majeurs de l’Afrique de l’ouest : Mali, Songhaï et Ghana. Diop a créé un œuvre académique et unique qui n’est pas un livre historique typique, mais qui est une référence utile pour n’importe quel historien.

English Translation:

This book looks at different aspects of pre-colonial African life divorced from the popular histories, namely of Egypt. The author chooses instead to focus mainly on west African experience. The book is not chronological and instead groups information into eight broad sections, like education or political organization. Larger sections are further divided by short topic sections, only a couple of pages long, about specific topics. The organization may be slightly confusing but the information contained is valuable.

Parallels are drawn to other cultures. For example, the Senegalese caste system, though conclusions drawn based on this system can be applied to all of detribalized Sudanese Africa, is compared to the Indian caste system. There is a significant amount of the book discussing medieval European history, as a comparator to African history of the same time period. There is also a good amount of coverage on political and social subjects, especially revolution, and class systems. When I say revolution I am referring to the material in the book on how the caste system discouraged revolution by the lower castes, as the system favored them in ways that balanced out the society enough for it to be unlikely, and limited the discussion of the social classes of ancient western cities and the power imbalances that led to revolution in order to balance out powers among citizens.

The book is rife with technical language and analysis of earlier works relating to historical points. Diop focuses mainly on three major west African empires: Mali, Songhai, and Ghana. In so doing, Diop created a unique academic work that is not a “proper” historical book, but a useful reference for any historian.

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